La santé sexuelle et de la reproduction ne sera plus un sujet tabou, des journalistes togolais formés

La santé de la reproduction est devenue l’un des axes d’éducation dans les Etats. Et pour une meilleure vulgarisation des programmes, une quarantaine de professionnels des médias privés et publics étaient à Atakpamé, du 23 au 29 novembre, pour des réflexions autour de la Santé de la Reproduction et le Dividende démographique. Les assises ont été initiées par le Ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

La politique de santé de la reproduction se heurte souvent à des tabous non seulement dans la population togolaise elle-même, mais aussi dans les médias qui devraient pourtant être un vecteur privilégié de sa mise en œuvre. Cette rencontre vise à amener les journalistes à comprendre les contours de la santé de la reproduction, afin que ces derniers deviennent des acteurs privilégiés dans la sensibilisation des communautés pour faire évoluer les mentalités.

Les hommes et femmes venus de la télévision, de la radio, de la presse écrites et en ligne ont passé en revu l’état des lieux de la santé de la reproduction au Togo et des actions de l’UNFPA au Togo. Tiem Yoguebey, le Directeur régional des Arts et de la Culture des Plateaux, a appelé les journalistes à informer, sensibiliser et à éduquer la population sur la problématique de la santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes. Pour lui, parler de la santé sexuelle et de la reproduction ne sera plus un sujet tabou.

D’autres sujets tels que, le rôle des médias dans la promotion du mandat de l’UNFPA et stratégies de développement,  la promotion de la Santé de la Reproduction, de la Planification familiale et de la Santé sexuelle et de la reproduction des adolescentes et jeunes (SR/PF/SRAJ), ou encore les genres journalistiques appropriés ont été abordés.

A noter que, les soins et services de Santé de la Reproduction, au-delà de la seule Planification Familiale, concernent  notamment les problèmes liés à la fécondité, à la pratique contraceptive, aux vaccinations, soins prénatals, assistance à l’accouchement et soins postnatals de la mère et de l’enfant, ainsi que les problèmes concernant la stérilité, l’infécondité, l’avortement et les soins post-avortements.

La prévention et le traitement des affections de l’appareil génital, la prévention et le traitement des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et du VIH/SIDA, la prévention, la prise en charge médicale et psychosociale des fistules obstétricales sont également prises en compte.

 

Edwige APEDO

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TOGOCOM – MIFI 2

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