Ratification du 3e protocole de la CDE, le Togo a émis des réserves 

En octobre 2016, le Togo a présenté son rapport sur la situation des droits de l’homme au cours de l’Examen Periodique Universelle (EPU). Plusieurs recommandations ont été formulées au Togo par les différents états notamment la ratification du 3e protocole relative à la Convention des Droits de l’Enfant (CDE) dont le Togo a émis des réserves.

Les raisons de la mise en réserve de la ratification du protocole par le Togo ne sont pas justifiées, mais selon certaines sources, pour l’État togolais il y a raison de faire confiance aux institutions judiciaires du pays.

Une situation embarrassante pour les organisations de la société civile togolaise œuvrant pour la protection et la promotion des droits de l’enfant. « Le protocole ne met nullement en doute les compétences du système judiciaire togolais. Mais il est important de savoir que le protocole précise que lorsque toutes les voies de recours internes sont épuisées, les enfants peuvent saisir directement le comité. Ce protocole reconnaît la place donnée aux institutions judiciaires de chaque État. Ratifier ce 3è protocole aiderait beaucoup à sublimer la volonté de l’État signataire », souligne Paul Bernard Dotsèvi, président du Forum des Droits de l’Enfant au Togo (FODDET).

Face à cette situation, FODDET, Plan International Togo et les autres partenaires de protection des droits de l’enfant qui exécutent le projet de suivi des droits de l’enfant, entendent continuer les négociations afin de permettre aux autorités togolaises de mieux comprendre le texte.

Le 3e protocole de la CDE donne la possibilité aux enfants de communiquer sur leur droit, de pouvoir saisir le comité des droits de l’enfant de Genève quand ils épuisent toutes les voies de recours dans leur pays.

djena.info

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