Les droits de l’enfant méconnus en France

Le Défenseur des Droits a publié une enquête consacrée à la place et la défense des droits de l’enfant en France. Et le constat est assez préoccupant car il montre le chemin qui reste à faire pour la promotion et la défense des droits de l’enfant dans le pays.

Le rapport intitulé « accès aux droits », indique que 52 % des personnes connaissent au moins un droit de l’enfant, citant, en priorité le droit à l’éducation (33 %), suivi du droit d’être protégé contre les maltraitances (23 %), le droit à être en bonne santé (18 %) et les droits à la libre opinion (8 %). Mais, près de la moitié des personnes interrogées ne citent aucun droit de l’enfant.

En moyenne, 16 % de la population rapporte avoir été témoin d’une atteinte aux droits de l’enfant dans les cinq dernières années. Les situations de maltraitance physique, verbale, psychologique ou sexuelle sont les plus souvent citées, mais elles font peu réagir.

Seulement 23 % d’entre elles ont alerté la justice ou les pouvoirs publics qui sont les acteurs les plus connus en matière de protection des droits de l’enfant. Près de 49 % n’ont pas entamé de démarches en raison notamment d’un « manque de preuve ». Le sentiment de « ça ne me regarde pas », exprimé par 41 % des personnes interrogées, renvoyant à la perception du caractère privé lorsque la maltraitance relève de la sphère familiale.

Le Défenseur des droits rappelle que la France a ratifié la convention internationale des droits de l’enfant il y a 25 ans. Le pays s’était engagé à respecter ces droits et en assurer la transcription dans le droit français.

Le rapport montre donc la nécessité de sensibiliser le grand public aux droits de l’enfant, et surtout de le doter de la capacité à intervenir et à réagir de manière concrète quand il est confronté à une atteinte à l’un des droits.

djena.info

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