Déclaration à la naissance : un droit de l’enfant ignoré au Sénégal

Des milliers d’enfants en âge d’aller à l’école sont confrontés à un défaut d’acte d’état-civil au Sénégal en raison d’une non-déclaration à la naissance. Certains de ces enfants n’arrivent même pas à s’inscrire à l’école, d’autres, bien qu’ils soient inscrits, sont obligés d’abandonner l’école.

Selon l’Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie, 23,8 % des enfants âgés entre 1 et 9 ans possède ni bulletin de naissance, ni jugement supplétif.

Cette situation engage la responsabilité des parents qui omettent de déclarer la naissance de leurs enfants, et celle de l’État qui devrait réunir toutes les conditions nécessaires pour que les droits de ces enfants en situation d’illégalité soient rétablis.

Le problème des enfants sans acte de naissance constitue un frein à leur éducation. En effet, l’inscription dans une école s’effectue avec la présentation d’un acte de naissance. D’après le Directeur des Examens et Concours, « 34 670 candidats au Certificat de fin d’études élémentaires et au Brevet de fin d’études moyennes sont sans acte d’état-civil en 2016, contre 53 240 en 2015 ».

Dans certaines écoles primaires, les directeurs d’école sont obligés d’aider lesdits élèves dans une procédure de jugement d’autorisation d’inscription devant un tribunal ou à l’occasion d’une audience foraine organisée périodiquement par l’État.

Djena.info

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