Togo : le gouvernement dédie un programme d’assurance à de millions d’élèves

Deux millions d’élèves et écoliers sur toute l’entendue du territoire togolais seront désormais couverts par un programme d’assurance. Dénommée « School Assur », cette assurance  vise à offrir la protection sociale aux élèves concernés. À travers un communiqué, le gouvernement togolais, auteur du projet a porté l’information au public.

Le projet « School Assur » a été lancé le mercredi 30 août 2017 par les autorités togolaises. « Le projet vise à permettre à tous les élèves de disposer d’une protection sociale minimale afin qu’ils puissent être protégés contre les conséquences financières découlant d’une maladie ou d’un accident. Il s’agit principalement de leur permettre de pouvoir se soigner convenablement et de se prémunir contre les conséquences financières des maladies et des évènements accidentels pouvant survenir durant leurs parcours scolaires », peut, on lire dans le communiqué du gouvernement.

D’après la note, cette protection sociale via une assurance garantira le paiement d’une indemnité en cas d’invalidité et le remboursement des frais médicaux dans la limite d’un plafond défini à l’occasion d’un accident au cours duquel l’enfant assuré serait victime. « Ce qui éviterait aux parents de sacrifier leurs ressources pour les soigner ou s’endetter pour couvrir les factures de soins, comme c’est le cas actuellement pour de nombreux parents d’élèves », explique t-on.

Pour l’effectivité du projet, deux sociétés d’assurance ont été retenues : il s’agit de NSIA et Ogar. Les deux groupes se sont engagés vis-à-vis de l’Etat à proposer des contrats compétitifs aux jeunes assurés et à réagir avec efficacité lors de sinistres.

Les autorités du pays prévoient atteindre une couverture sociale de 40% de la population togolaise estimée à 7,5 millions d’habitants à commencer par ces élèves. Car selon le gouvernement, les élèves scolarisés représentent la force vive de la nation et sont amenés à la fin de leurs parcours à être les acteurs de la vie du pays.

Larissa Agbenou

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