Crise au Togo / FODDET prend des mesures pour la protection des enfants
La crise qui sévit au Togo depuis plus de deux (2) mois a occasionné le décès de deux mineurs et de plusieurs autres blessés. FODDET veut arrêter le massacre. À l’annonce de nouvelles manifestations de l’opposition togolaise, l’Organisation de défense des droits de l’enfant au Togo prend des dispositions.
Depuis le début de la crise, FODDET a entrepris des actions avec certaines organisations pour épargner les mineurs. « Depuis les événements du 19 août où il y’a eu mort d’enfants, FODDET et Wao Afrique ont organisé une conférence de presse pour dénoncer cet état de fait et appelé le gouvernement de prendre ses responsabilités et aux organisateurs d’éviter de mêler les enfants aux manifestations. En plus de cela, nous avions obtenu un rendez-vous auprès du ministre de la sécurité pour déplorer la perte des enfants lors des manifestations et demander la libération des mineurs interpellés« , témoigne Ghislain Aledji, Secrétaire Exécutif du Forum des organisations de défense des droits de l’enfant au Togo.
Selon ce dernier, les démarches de l’organisation ont porté des fruits puisque, » Le ministre a été très sensible à la démarche de FODDET et a exhorté le forum a mettre plus l’accent plus sur la sensibilisation de la population pour éviter de pareils drame sur les drames« .
Prenant en compte les recommandations du ministre, FODDET dit s’être associé avec d’autres institutions de protection des enfants pour élaborer des messages de sensibilisation qui seront bientôt diffusés.
Pour ces nouvelles manifestations prévues pour ces 07, 08 et 09 novembre l’organisation compte prendre à cœur la question sécuritaire des enfants. « FODDET sera sur le terrain pour observer les manifestations et protéger les enfants durant les trois jours à Lomé et à l’intérieur du pays« , informe Ghislain Aledji.
Les responsables du Forum ont ajouté qu’ils n’hésiteraient pas à sortir tout enfant aperçu au milieu des manifestants. « Leur place n’est pas là, ils sont que des victimes« , ont t-ils laissé entendre.
Larissa Agbenou