Mobilité des enfants : les membres du Réseau Afrique de l’Ouest pour la protection de l’enfant en conclave à Lomé
Depuis ce mardi 17 juillet, une rencontre sous-régionale des coordinations et points focaux du Réseau de l’Afrique de l’Ouest pour la protection de l’enfant (RAO) se tient à Lomé, la capitale du Togo. Cette rencontre de haut niveau intervient un an, après la réunion de Dakar définissant les objectifs à atteindre d’ici 2020 en termes d’accompagnement des enfants et des jeunes en situation de mobilité.
Pendant trois jours l’assise permettra d’abord de dresser le bilan des activités menées et de se projeter sur l’avenir. « Il y a donc des raisons de faire ce bilan à mi-parcours car l’on pourra comparer les résultats obtenus à ceux attendus, en analysant les difficultés et les succès et en réajustant les activités pour l’atteinte des objectifs en 2020« , a fait savoir Albertine Sambo-Aquiteme, Directrice de la protection de l’enfant au Togo.
Cette rencontre qui réunit les parlementaires, le corps diplomatique, les organisations internationales et nationales et les chefs traditionnels est le cadre approprié pour définir les mesures d’accompagnement des enfants en mobilité, afin de les aider à vivre dans leur lieu d’accueil et les ramener vers leur pays d’origine.
Selon le Directeur de Service social international pour l’Afrique de l’ouest, Dr Djibril FALL, la rencontre est beaucoup plus « d’ordre technique et mais aussi stratégique car elle permettra à chaque pays membre à pouvoir collaborer ensemble dans cette problématique des enfants qui est la mobilité transfrontalière des enfants ». C’est donc pour permettre aux enfants de pouvoir grandir quelque soit leurs conditions dans un environnement sain que cette rencontre a lieu.
« Le premier droit de l’enfant c’est de grandir en sécurité, dans un environnement sain et de pouvoir rêver dans des perspectives d’avenir. Ce n’est pas aux enfants de mettre en valeur l’Afrique. Donc cette réunion n’aura de raisons d’être que si à la fin, les acteurs, les médias, les gouvernants et même les enfants sortent et disent qu’ils ont appris quelque chose et s’engagent pour des actions communes pour les enfants migrants », a ajouté Dr Djibril FALL.
Lazarre Kondo-Tokpovi