L’école, la clé de l’avenir des jeunes rohingya

Aller à l’école aujourd’hui a d’importantes répercussions pour les années futures. Ashadia, une Rohingya âgée de 14 ans, le sait et l’affirme avec certitude : «Une éducation décente est la meilleure façon d’améliorer la vie des filles ». Avec d’autres jeunes, elle se rend régulièrement dans un espace dédié aux adolescents mis en place dans un des camps de réfugiés du Bangladesh.

En l’espace d’un an, plus de 381 000 Rohingyas de moins de 18 ans ont fui le Myanmar pour trouver refuge dans le pays voisin. En dépit des difficultés rencontrées au quotidien, 140 000 enfants rohingyas ont pu recevoir des cours. Environ 1200 centres éducatifs ont été ouverts et 3000 personnes ont été formées pour enseigner.

L’une des priorités de l’UNICEF, est d’offrir une éducation de qualité aux adolescents. Mohamed (13 ans) amputé après avoir été blessé au bras gauche par une balle, ne peut  malheureusement pas aller à l’école. Il n’y a pas de structure scolaire adapté à son handicap. « Il y a bien des écoles ici, mais rien pour les garçons comme moi, déplore-t-il. Ça me fait vraiment de la peine de ne pas pouvoir étudier. »

L’UNICEF travaille avec les autorités pour améliorer la situation en établissant un programme scolaire spécifique pour les enfants et les adolescents rohingyas, puisque beaucoup n’ont jamais été scolarisés et n’ont même pas un niveau primaire.

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