Le phénomène de mobilité des enfants et jeunes prend de plus en plus de l’ampleur sur le continent africain, notamment en Afrique de l’Ouest. Les raisons principales sont, la recherche d’emploi, d’éducation, de formation, et d’activités économiques pour leur permettre de construire leur futur.
L’amélioration de la protection des enfants migrants le long du corridor Abidjan-Lagos, afin de réduire leur vulnérabilité et d’améliorer leur accès à des opportunités de développement sont l’une des actions du projet CORAL.
Pour réaliser cet objectif, des actions de plaidoyers sont menées par Terre des hommes porteu du projet, afin d’influencer le cadre légal, politique et opérationnel pour une prise en compte stricte des enfants concernés par la mobilité.
À la suite d’un atelier qui a permis de recenser les opportunités de formation et d’emploi pour les jeunes migrants ou encore les métiers porteurs dans les différents secteurs pour une insertion socioprofessionnelle, un autre a été organisé le mercredi 22 janvier pour susciter des actions en synergie des acteurs du secteur de l’emploi et de formation pour l’appui des métiers des jeunes par la mobilité en vue d’une insertion socioprofessionnelle.
De façon spécifique, le projet CORAL a voulu partager et échanger avec les décideurs et acteurs du monde de la formation et du travail, les métiers porteurs pour les jeunes migrants, et formuler à leur endroit des plaidoyers.
« On a constaté que les enfants et les jeunes, dans le cadre de leur parcours migratoire, sont exposés à des violations de leurs droits notamment l’exploitation économique et sexuelle (chez les filles), et de différentes violations. Les résultats de l’identification des métiers porteurs ont été partagés aux jeunes dans les localités du projet CORAL. Ils ont eu à identifier eux même des idées de projets qui peuvent leur permettre de s’insérer. Les secteurs du commerce, de l’agriculture, les formations professionnelles en Tics, et énergie sont ceux ont été plus touchés. Cette rencontre veut montrer qu’il y a encore des opportunités de formations et d’emploi au plan national », a indiqué Yawo ETSE, chef de bureau pays de Terre des hommes Togo.
L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et la chambre des métiers ont été sollicités pour les discussions lors de cette rencontre.