Guinée : des enfants soumis à la mendicité expriment leurs désirs

Le phénomène de la mendicité dans les communautés africaines ne cesse de s’amplifier au fil des années. De plus en plus soumis à des taches plus lourdes que celle qui leur étaient assignées, par des parents ou tuteurs, ces enfants sont alors obligés d’aller chercher la pitance et le soutien dans la rue.

Dans les rues de Conakry, nombreux sont ces mineurs, déscolarisés qui bravent chaque jours les risques d’accidents, de maladies, de viols et aussi d’enlèvement pour poser du pain sur la table pour leur famille.

Célébré chaque 16 juin, la journée de l’enfant africain est ainsi l’occasion de regarder de plus près la situation des mineurs dans le monde. En Guinée, la situation se révèle moins brillante.

Selon Taouyah, une jeune fillette âgée de 10 ans, elle est consciente des dangers qu’elle court mais elle n’a pas le choix. Elle est obligée de mendier dans les rues à cause de la misère et du handicap de ses parents.

« Nous souffrons ma mère et moi parce que nous n’avons rien. Je mendie pour gagner à manger ».  C’est le témoignage de M’mah Sylla, une autre jeune fille.

Dans la plupart des cas, ces mineurs souhaitent retrouver leur table banc et recevoir une éducation adéquate. C’est le cas de Binta une enfant âgée de 5ans. Elle lance ainsi un appel au Gouvernement afin de les aider à retourner à l’école et arrêter la mendicité.

Instauré depuis 1991, par l’Organisation de l’Unité Africaine pour la défense des droits de l’enfant, la célébration de cette journée s’est pour la plupart du temps cantonné à des discours et séminaires sans réels impact sur le quotidien de l’enfant africain.

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