L’Afrique de l’Ouest dénombre 750 000 d’apatrides dont 60% d’enfants (enfants trouvés, enfants de rue et enfants abandonnés). Parmi les raisons qui exposent ces enfants à l’apatridie, on peut également citer les conflits de lois, le piège du vide juridique, la résidence prolongée à l’étranger, les défaillances de l’état civil, la discrimination, les migrations, la souveraineté d’un Etat sur un territoire.
Ces enfants apatrides sont vulnérables et exposés à l’exploitation par des groupes criminels, la traite d’êtres humains.
En effet, tous les enfants nés sans documents ne sont pas apatrides. Ils deviennent apatrides lorsqu’ils ne peuvent pas reconstituer leurs liens avec le pays de naissance ou ne peuvent avoir la preuve de leur nationalité.
Pour venir à bout de ce phénomène, il est préconisé en Afrique de l’ouest, d’améliorer l’enregistrement à l’état civil en augmentant le taux d’enregistrement des naissances et en préservant les registres, de donner ou rendre aux personnes apatrides une nationalité et les intégrer pleinement dans la vie de la société, d’informer les populations des risques que fait encourir l’apatridie.
Eradiquer l’apatridie, c’est donner le droit de nationalité à tout être humain pour confirmer son existence !
