Togo/SOS Villages d’enfants : Dr Dereje Wordofa au contact des réalités des enfants vulnérables
Plus de 200 millions d’enfants sont dans des situations de famine aujourd’hui dans le monde. Une situation que déplore SOS Villages d’enfants International. Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 15 octobre 2022 à Lomé le président International de l’organisation, en visite au Togo a échangé avec les professionnels de médias sur les conditions des enfants défavorisés au Togo ainsi que les approches de solutions pour une vie plus saine de ces derniers.
Les droits des enfants étant encore un défi à relever au Togo, SOS Villages d’enfants a pris sur elle l’engagement de participer à l’éducation des enfants délaissés à travers des actions qu’elle initie depuis des années. Du 13 au 15 octobre, Dr Dereje Wordofa, président de SOS Villages d’Enfants International, en visite au Togo, a eu l’occasion d’aller sur le terrain et de constater par lui-même, les différentes transformations réalisées.
« Cette visite au Togo m’a permis de voir les progrès réalisés au cours des 43 dernières années et les récents défis et succès… J’ai apprécié mes interactions avec les enfants, les mères et les autres professionnels de prise en charge », a t-il affirmé.
Outre ces bonnes actions opérées, beaucoup de travail reste encore à faire pour l’épanouissement des enfants et des jeunes au Togo. Dans son intervention, le président a mis un accent sur le manque d’éducation, d’accès à la santé et surtout la violence faite aux femmes et le mariage précoce des jeunes filles dans les zones reculées du pays. Une situation qui accroît la pauvreté et les enfants sont les seuls qui le paient au prix fort.
Le coronavirus est un facteur ayant participé à l’avancée du fléau. « La pandémie mondiale, le changement climatique et les conflits ont accru la vulnérabilité de plus de 200 millions d’enfants dans le monde qui grandissent sans prise en charge familiale ou risquent de la perdre. Cela entraîne l’abandon de l’éducation, des problèmes de santé mentale, ruine, augmentation du travail des enfants dans bon nombre des 148 pays où nous travaillons », a déclaré Dereje Wordofa.
Pour solutions, des actions ont déjà été initiées dans des zones stratégiques, en l’occurrence, le programme Baby moto à Sewove dans le Zio. C’est un programme qui aide les femmes enceintes avec les consultations et le suivi après la naissance des enfants. Ce projet vise la réduction de la mortalité infantile et l’amélioration des qualités envers les femmes. Un autre programme de cantine scolaire à l’école primaire de Gbamahlan permet à 916 élèves d’avoir un repas chaud à midi. D’autres actions sont en cours pour l’amélioration des conditions des enfants au Togo.
Pour l’occasion, le président International de SOS Village d’Enfants rend hommage à l’État togolais pour l’effort fait et sa subvention aux programmes de l’organisation. Néanmoins, il en demande plus pour atteindre plus d’enfants, l’enjeu étant grand et nécessitant plus de moyens. « Cette visite m’a permis de confirmer le lien étroit qui nous unit au Togo et à l’Etat du Togo. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la situation des enfants au Togo », a-t-il conclu.