Togo : le RELUTEHT plaide pour des points focaux « protection de l’enfant »

Des rencontres stratégiques en 2022 et 2023 avec des leaders communautaires ont condui à des recommandations à l’endroit des élus locaux sur la protection des droits de l’enfant au Togo. C’est dans cette optique que le Réseau de Lutte contre la Traite des Êtres humains au Togo (RELUTEHT) sollicite les maires d’Agoè-Nyivé pour la mise en place des points focaux ‘’protection de l’enfant’’ au sein de leurs communes. Un plaidoyer est amorcé le 13 juin 2023 dans ce sens.

Lancée dans le cadre de la célébration de la journée de l’enfant Africain, le RELUTHET voudrait à travers cette action inscrite dans le Projet CRG exécuté avec Plan International, conduire les communes d’agoè-nyivé vers l’installation des points focaux pour la promotion et la protection des droits de l’enfant. Ces personnes de référence vont à travers leurs initiatives, faciliter l’interaction entre les organisations de la société civile, les organisations d’enfants et de jeunes et les communes.

Les points focaux seront donc les porte-paroles des enfants et des jeunes pour la défense de leurs causes lors de l’élaboration des budgets communaux. Outre cet aspect, le Réseau sensibilise également les acteurs communaux sur la problématique de la protection, du respect, de la promotion et de la réalisation des droits des enfants à l’ère du numérique. Un sujet qui, est au cœur de la célébration cette année, de la Journée de l’Enfant Africain, observée chaque 16 juin.

Pour l’accès et l’utilisation de l’internet, les enfants représentent un tiers de tous les utilisateurs dans le monde et sont de plus en plus exposés à l’environnement virtuel. Il est donc primordial pour le RELUTHET d’attirer l’attention des décideurs sur le fait que les écoles doivent fournir un accès universel à des dispositifs, et contenus responsables. Tout en invitant à l’intégration des NTICs dans l’enseignement et les programmes d’études, le réseau appelle les acteurs à faire en sorte qu’aucun enfant ne soit exposé à l’exploitation sexuelle ou utilisé à des fins pornographiques.

Il faut noter que le plaidoyer lancé le 13 juin à Lomé, entre dans les axes du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Gouvernance des Droits des Enfants au Togo » qui est à sa 4e année et qui encourage les responsables de six communes de la préfecture d’Agoè-nyivé à assurer la protection et la promotion des droits de l’enfant dans l’environnement numérique et à renforcer les actions de plaidoyer sur la budgétisation sensible aux droits de l’enfant en se focalisant sur le sujet relatif à la nomination des points focaux « protection de l’enfant’’.

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