Togo : Wildaf ouvre un centre d’écoute digitalisé à Agoè-gnyivé

Wildaf Togo se donne une autre dimension dans son cahier de charges. Le réseau des femmes en droit et développement a lancé le 22 juin 2023 à Agoè-nyvié (Lomé), un centre d’écoute digitalisé sur la périphérie de Lomé. Ce nouveau cap vise à garantir aux familles une meilleure protection.

Chaque organisation quelque soit sa nature milite pour l’épanouissement de la société. Wildaf Togo s’inscrit dans cette dynamique à travers l’élargissement de son plan d’action. Le 22 juin 2023, ce regroupement de femmes en droit et développement a animé une causerie débat avec des sketchs et chants à Agoè Demakpoè.

Par cette activité, Wildaf Togo concrétisait son projet de centre d’écoute digitalisé. Le but est de garantir aux familles une meilleure protection.

« Nous pensons que c’est indispensable parce que les services sociaux et ONG qui sont à l’écoute de la femme, tous sont au niveau de la ville, seul le réseau Wildaf se trouve à la périphérie dans tous les quartiers (Agoè Logopé, Atsanvé, Adeticopé, etc.). Donc nous ouvrons ce centre d’écoute sur la périphérie pour permettre à tout le reste du Togo de pouvoir appeler et signaler des cas », a expliqué Balé Mawulé Dadjo, présidente du conseil d’administration de Wildaf Togo.

Offrir une assistance psychologique et juridique de façon plus permanente et mieux se rapprocher des victimes de violences, ce sont entre autres les champs d’action du Wildaf. Le réseau compte une cinquantaine d’organisations, mais est dirigé par 35 personnes qui œuvrent quotidiennement pour l’effectivité des droits humains, notamment des droits des femmes au Togo.

« En réalité Wildaf, dispose de ce centre, il y a plus de dix ans. Les victimes viennent à nous, pour demander assistance, pour demander de l’aide, pour des conseils et pour un accompagnement pour tout type de violences (conjugales ou encore sexistes). Que ce soit un homme ou une femme, toute personne peut venir de notre centre pour se faire accompagner. Mais avec la pandémie il y a eu des restrictions surtout le confinement qui ne permettait pas aux victimes de venir à nous. C’est tout ça qui nous a amené à penser à une autre forme d’assistance, une assistance à distance, d’où l’idée de digitaliser notre centre d’écoute », a fait comprendre Anne Colette Kpedji, Directrice Exécutive de Wildaf Togo.

Notons que le réseau des femmes en droit et développement est implanté depuis 25 ans avec un siège à Agoè Demakpoè et des bureaux à l’intérieur du pays.

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