L’insécurité causée par l’extrémisme violent peut fragiliser les gouvernements et les institutions, perturber le processus politique et conduire à un climat de méfiance et de division. Dans la prévention de ce phénomène, des professionnels de médias sont mis à contribution afin de promouvoir le vivre-ensemble. Un atelier à l’initiative de l’Ambassade des États-Unis au Togo se tient Lomé en collaboration avec Hotsi communication.
Pendant quatre jours, les journalistes ciblés vont être éduqués à véhiculer des contenus prônant la cohésion sociale. Ouvert le mardi 23 janvier 2024, l’atelier qui va tourner autour de plusieurs sessions notamment « Éducation des médias en communauté et cohésion sociale », prend fin le 26 janvier 2024.
« Comment faire le travail pour ne pas constituer un relais pour ces terroristes ? Au niveau de la cohésion sociale, un pays ne peut pas être stable sans la contribution des médias. Une image, un fait, un commentaire à la télé peuvent créer des litiges entre des ethnies. Les médias doivent donc savoir quoi servir à la population et c’est ce à quoi nous allons nous atteler dans cet atelier afin d’aider à la cohésion sociale, amener la population à vivre dans la solidarité », a expliqué Félix Aklavon, l’un des facilitateurs de la séance.
Au cours de cette formation, les participants vont bénéficier des outils de lutte contre la désinformation et l’utilisation responsable des réseaux sociaux face aux menaces.
Les journalistes formés sont appelés à jouer leur rôle dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Joanitha BLAVO-TSRI
