Togo/VBG : une nouvelle dynamique se dessine
Acteurs publics, ONG et partenaires techniques affûtent leur stratégie pour les 16 Jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG). Réunis les 23 et 24 juillet à Lomé, ils visent une campagne 2025 plus coordonnée, inclusive et impactante.
Organisée par le PNUD, l’UNFPA et le ministère de l’Action sociale, la rencontre a réunit les points focaux genre des ministères, des institutions et de la société civile. Objectif : bâtir un plan d’action commun, adapté aux réalités togolaises.
« Il est temps de renforcer notre coordination pour que les messages touchent vraiment les communautés », affirme Houmey M. Epiphanie, Team Leader Gouvernance au PNUD Togo.

Discussions stratégiques, présentation des avancées sur la prise en charge des victimes, élaboration de messages ciblés : pendant deux jours, les participants ont planché sur les outils pour rendre la campagne plus percutante.

Un accent particulier est mis sur l’intégration des jeunes, des personnes vivant avec un handicap et des groupes vulnérables, pour garantir une approche inclusive. Les acteurs comptent sur des actions de proximité, appuyées par les médias, pour faire évoluer les mentalités et casser les silences autour des violences sexistes.
Rebecca Mawuena Binga, de Association Nationale des personnes atteintes d’Albinisme au Togo(ANAT), espère repartir « renforcée » et mieux informée sur les actions du gouvernement : « Le genre évolue, et il faut rester à jour pour mieux agir. »
Prévue du 25 novembre au 10 décembre, la campagne des 16 jours d’activisme sera cette année plus structurée, avec des messages et des rôles bien définis pour chaque acteur. Un pas important vers une lutte plus visible et durable contre les violences basées sur le genre au Togo.