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Wildaf-Togo œuvre pour l’accès des femmes au foncier

En Afrique occidentale, centrale, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, les femmes représentent moins de 10 % des propriétaires fonciers. Au Togo, les femmes sont aussi mises à l’écart lorsqu’il s’agit de partage des terres. 

Cette discrimination touche particulièrement les paysannes et les agricultrices qui cultivent les champs au même titre que les hommes, mais en tirent très peu profit. Cette entrave au droit de la femme qui trouve sa force dans la tradition, a été au centre d’une visioconférence du 12 au 15 octobre à Lomé. Initiée par l’ONG « Femme droit et développement en Afrique » Wildaf-Togo, sur le thème : « Les femmes rurales et paysannes face aux défis de la sécurisation foncière comme gage de l’autonomisation socioéconomique », elle servie de plateforme d’échanges des femmes sur toute l’étendue du territoire togolais sur la situation du droit à la terre dans leur localité respective.

Cette organisation de promotion des droits de la femme veut également à travers cette activité associer les femmes paysannes et agricultrices à maîtriser davantage les dispositions du nouveau Code foncier et domanial. 

TOGOCOM DEVIENT YAS

« Le droit d’accès des femmes à la terre est un droit économique qui permet aux femmes d’être possesseur de titre foncier au même titre que les hommes. Ce droit implique également l’accès à la terre et le contrôle de la terre. Mais ce n’est pas toujours le cas. Certaines femmes ne veulent pas réclamer ce droit par crainte de perdre la vie, et ça arrive souvent surtout en milieu rural », a déploré, Anne Kpédji, formatrice et Coordinatrice de l’ONG « Action pour la promotion et le développement de la femme ».

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