Wildaf-Togo en première ligne contre les violences basées sur le genre
Au Togo, les violences basées sur le genre restent une réalité quotidienne pour de nombreuses femmes et filles. Fidèle à son engagement pour la protection des droits des femmes et des filles, Wildaf-Togo s’inscrit pleinement dans la lutte contre ce fléau, et ce, tout particulièrement pendant la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG).
Cette campagne internationale, qui se déroule du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée des droits de l’Homme), constitue un temps fort pour mobiliser les consciences et inciter à l’action. Wildaf-Togo entend faire de cette campagne un moment marquant d’impact et de sensibilisation.
Un cri d’alarme pour un fléau silencieux
Selon les statistiques, 43% des femmes togolaises ont déjà subi une forme de violence au cours de leur vie. Ces violences prennent diverses formes : violences conjugales, mariages forcés, harcèlement sexuel, mutilations génitales féminines, violences physiques, morales, financières et sexistes.
Pour cette campagne, le message que Wildaf-Togo souhaite transmettre est clair : briser le silence, dénoncer les abus et renforcer les mécanismes de protection des victimes. Mais au-delà des dénonciations, l’organisation insiste sur la nécessité de créer un environnement où les droits des femmes et des filles sont respectés et protégés, conformément aux lois nationales et aux conventions internationales ratifiées par le Togo.
Une mobilisation qui fait appel à tous
Le programme des 16 jours d’activisme prévu par Wildaf-Togo sera riche et varié. Des causeries-débats dans les communautés rurales, des sensibilisations et des campagnes digitales viendront rythmer cette période. « Ces activités viseront à toucher différents publics : jeunes, décideurs, leaders communautaires, enseignants et élèves », explique Anne-Colette Kpedji, Directrice Exécutive de WiLDAF-Togo.
« Nous prévoyons aussi une collaboration étroite avec les médias pour donner une résonance nationale aux messages de la campagne, surtout ceux en lien avec les mariages d’enfants dans notre pays », poursuit-elle.
Un plaidoyer pour des actions concrètes
Certes, les campagnes de sensibilisation sont essentielles, mais du côté de WiLDAF-Togo, on tient à rappeler que la lutte contre les VBG nécessite aussi des politiques publiques fortes et des ressources adéquates. À cet effet, l’organisation, en collaboration avec ses partenaires et les membres du mouvement #EnfantsPasEpouses, entend profiter de cette occasion pour interpeller les autorités sur l’urgence de renforcer les lois existantes et d’assurer leur application.
À WiLDAF-Togo, on croit en la possibilité de bâtir un Togo où chaque femme et chaque fille peut vivre sans peur et sans violence.