Le Togo a enregistré son tout premier cas de Mpox, également appelée variole simienne, selon un communiqué du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique publié ce vendredi 16 mai. La patiente, une jeune femme de 22 ans résidant dans le district sanitaire du Golfe à Lomé, est actuellement prise en charge dans un service spécialisé.
Les autorités sanitaires ont immédiatement déclenché une série de mesures pour limiter la propagation du virus, notamment le renforcement de la surveillance épidémiologique et la sensibilisation du public. Le Mpox est une maladie virale contagieuse, transmissible de l’animal à l’homme et entre humains, notamment par contact direct avec des lésions, des liquides biologiques ou des objets contaminés.
Les symptômes incluent fièvre, éruptions cutanées et fatigue, et dans certains cas, la maladie peut entraîner des complications sévères. Afin de freiner la transmission, le gouvernement appelle à l’adoption de gestes barrières tels que le lavage fréquent des mains, le port du masque en cas de toux, et d’éviter les contacts avec les personnes infectées.

Dans un contexte régional marqué par la recrudescence de cas isolés, les autorités togolaises insistent sur l’importance de la vigilance sans céder à la panique. Elles encouragent la population à signaler rapidement tout symptôme suspect, tout en rassurant sur la mobilisation des ressources sanitaires nécessaires.
