Fin du projet CRM/Togo : les acteurs de mise en œuvre présentent le bilan

Des acteurs œuvrant pour la cause des enfants ont clôturé à Lomé le 18 juin, la mise en oeuvre du projet « Suivi des droits de l’enfant et redevabilité de l’Etat », (CRM). Financé par l’Agence Suédoise de Développement International à travers Plan International Togo, le projet a été exécuté pendant 54 mois (4 ans 6 mois) pour un budget de 401 117 000 F CFA.

Porté par FODDET, RJCE, FONGTO, RELUTET, « Child Right Monitoring », a contribué principalement à la réalisation des droits de l’enfant au Togo. Les différentes activités du projet ont renforcé les capacités de la société civile pour un meilleur suivi de la redevabilité de l’État en lien avec ses engagements sur la Convention relative aux Droits de l’enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE).

« L’un des objectifs était de faire le plaidoyer pour que l’État ratifie le troisième protocole. Certes, le protocole n’a pas été ratifié mais il y a eu des avancées. Un autre objectif était que l’État produise ses 5e et 6e rapports sur la CDE, le premier rapport sur le protocole facultatif impliquant les enfants dans les conflits armés et le 2e rapport sur le protocole facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants. Aujourd’hui c’est chose faite. Ce sont des éléments sur lesquels on peut se baser pour dire que nous avons réussi à atteindre nos objectifs », a expliqué Ghislain ALEDJI, Secrétaire exécutif du Forum des Organisations de Défense des Droits de l’Enfant au Togo (FODDET).

Entre autres résultats enregistrés par le projet « suivi des droits de l’enfant et redevabilité de l’État », les évaluations institutionnelles de deux faitières, le renforcement des plans des réseaux et de six ONG, le développement d’un mécanisme de coaching participatif pour améliorer l’efficacité des OSC, une meilleure coordination des actions de plaidoyer et élaboration de rapports de la société civile ou encore l’élaboration d’un document de mécanisme de plaintes pour les enfants.

Aussi, le projet, a permis à certaines collectivités locales notamment la commune de Kpalimé de prendre en compte la planification budgétaire sensible aux enfants et jeunes et aussi de financer des projets qui concernent les enfants et jeunes.

Un autre projet de cinq est en cours d’élaboration pour poursuivre la mise en œuvre des acquis de CRM, annoncé Ali François, conseiller enfance à Plan International Togo.

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TOGOCOM – MIFI 2

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