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Afrique : le coronavirus réduit les progrès de la lutte contre le travail des enfants

L’Organisation internationale du travail estime à 152 millions le nombre d’enfants qui travaillent, dont 73 millions dans des travaux dangereux. La lutte contre les pires formes de travail pourrait prendre un coup en Afrique avec la crise sanitaire liée au coronavirus.

Soixante-dix pour-cent (70 %) de l’ensemble du travail des enfants concernent l’agriculture et sont essentiellement liés à la pauvreté et aux difficultés de leurs parents à trouver un travail décent. Pourtant, la convention n° 182 demande la prohibition et l’élimination des pires formes de travail des enfants, y compris l’esclavage, le travail forcé et la traite des êtres humains. 

Ce protocole interdit l’utilisation des enfants dans les conflits armés, la prostitution, la pornographie et les activités illicites telles que le trafic de drogue, et les travaux dangereux.

L’incidence du travail des enfants et de ses pires formes a reculé de près de 40 % entre 2000 et 2016 à mesure que les taux de ratification de la convention n°182 et de la convention n° 138 (sur l’âge minimum) augmentaient et que les pays augmentaient et que les pays adoptaient des lois et des politiques efficaces.

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Cependant, les progrès ont marqué le pas ces dernières années, en particulier dans la tranche d’âge la plus jeune (5 à 11 ans) et dans certaines zones géographiques. Avec la pandémie de COVID-19, le risque est réel que ces années de progrès soient annulées.

Une situation qui pourrait conduire à une augmentation du travail des enfants pour la première fois en vingt ans, si des mesures appropriées ne sont pas prises.

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