Togo : une amende de 10 à 50 millions pour les coupables de la traite des personnes

Le Togo a pris des mesures répressives contre les auteurs de la traite des êtres humains. Les personnes reconnues coupables de ce phénomène sont passibles d’une peine d’emprisonnement de 10 à 20 ans avec des amendes allant de 10 à 50 millions de francs CFA.

Le Togo a verrouillé ses textes pour lutter efficacement contre la traite des personnes. Dans le code pénal adopté en 2015, « toute personne qui facilite ou participe, par tout moyen, au processus de traite des personnes tel que défini… Sans qu’elle ne soit nécessairement partie prenante à chacun des actes de ce processus est punie d’une peine de réclusion de 10 ans à 20 ans et d’une amende de 10 à 50 millions de FCFA… »

En effet, les victimes de traite, subissent dans bien de cas des violences physique, sexuelle, et psychologique qui les exposent aux infections sexuellement transmissibles (VIH ou le sida), à la malnutrition, aux conditions de vie indécentes. Bien que les dommages physiques causés par la traite puissent être traités par des soins médicaux appropriés, les conséquences psychologiques peuvent perdurer.

Comme le souligne l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime : « l’expérience vécue peut avoir sérieusement perturbé les liens fondamentaux avec la famille, les amis et les systèmes religieux et culturels, détruit les valeurs indissociablement liées à l’existence humaine et créé un sentiment provoqué par des actes de brutalité, dont tortures et viols ». 

L’organe onusien explique, que les relations humaines peuvent se trouver transformées, y compris celles avec la collectivité et avec les institutions qui incarnent l’autorité, ce qui peut créer un sentiment vulnérable de méfiance à l’égard d’autrui et de crainte de nouer de nouvelles relations. La capacité de s’ouvrir peut se trouver affectée et les victimes peuvent sombrer dans une profonde dépression. L’impact de cette expérience peut être irréversible, même avec un traitement. 

Sur le plan international, le Protocole contre la traite des personnes adopté par les Nations unies, constitue le cadre international le plus largement accepté de lutte contre la traite des personnes. Il incite les États parties à prendre des mesures pour empêcher la traite, en protéger les victimes (surtout les femmes et les enfants) et poursuivre les délinquants. 

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TOGOCOM – MIFI 2

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