Togo : des journalistes de la région maritime prêts à lutter contre l’extrémisme violent
La sous-région ouest-africaine est fortement menacée par des actes d’extrémisme. Dans ce cadre, le PNUD soutient des pays comme le Togo dans la lutte contre ce phénomène. Un atelier de formation a été lancé ce mercredi 30 octobre à Aného dans la préfecture des Lacs, dans le cadre du projet visant à renforcer la résilience et l’engagement des communautés pour prévenir et répondre à l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Burkina Faso et au Togo.
Cette formation, portée par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) s’adresse à une cinquantaine de professionnels des médias publics et privés de la région maritime, et s’étend sur deux jours. Elle a pour objectif de fournir aux journalistes les outils nécessaires pour traiter l’information de manière responsable, afin de se démarquer des fausses nouvelles et de contribuer à la lutte contre l’extrémisme par la diffusion de messages non-haineux.
Le Togo est, depuis quelques années, confronté à ce phénomène dans la région des Savanes, et l’implication des médias est cruciale dans cette lutte. L’objectif est donc d’inciter les journalistes à devenir des ambassadeurs de la paix et de la cohésion sociale auprès du public.
Il convient de noter que cette activité a déjà eu lieu dans les régions de la Savane, de Kara, de la Centrale et des Plateaux.