Après cinq années d’exécution, le projet Girls Lead arrive à terme en août 2023. À cet effet, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre échangent et partagent les expériences vécues. Les travaux de cette rencontre bilan ont eu lieu ce 29 juin 2023 à Lomé.
Lancé en septembre 2018, le projet « autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo « Girls Lead, arrive à terme ce 31 août 2023. L’initiative fait suite à la nouvelle stratégie « 100 millions de raisons » de Plan International dans le cadre de ses actions visant la protection, l’épanouissement et donc les droits des jeunes en général et surtout de la fille ainsi que la jeune femme en particulier. Les acteurs de mise en œuvre du projet ont fait le bilan de la première phase du projet ce 29 juin 2023. Un exercice qui devrait avoir pour conséquence le lancement en septembre 2023 de la deuxième phase du projet.
« L’aventure, on va dire qu’elle a été belle, dure, pénible par moment, mais l’essentiel à retenir, c’est qu’on s’en est sorti et avec beaucoup de bagages intellectuels. On est devenu plus mature, la confiance en soi y est…. », a confié Marthe Essilivi, membre du mouvement Girls Motion.
Différentes associations ont participé à l’exécution de ce projet qui a pris en compte les zones du Grand Lomé, les préfectures du Moyen Mono, de l’Ogou, de Sotouboua et de Tchaoudjo. Au cours de la rencontre bilan, d’échanges et de partage d’expériences entre les clubs, associations et partenaires, le mécanisme de travail a été les rapports d’activités, les articles, les photos et aussi les pièces justificatives des dépenses effectuées au cours de ces cinq ans qu’a duré le projet.
En marge de cette rencontre bilan, trois associations à savoir : Girls Motion, Alafia Jeunes et Youth Panel Lomé ont bénéficié d’un chèque de 300 000 f CFA chacune. Cette enveloppe selon Norbert Koumbogle, responsable du projet, « est juste une reconnaissance des efforts fournis par les associations, partenaires de mise en œuvre et c’est une disposition institutionnelle qui dit qu’à la fin d’un projet, les partenaires de mise en œuvre doivent être motivés à raison de 5 % du financement global que le partenaire a eu à gérer ».
Notons que d’autres partenaires au projet à l’instar des médias ont été encouragés à travers une cérémonie de remise de matériels et certificats proportionnellement à la taille d’implication de chacun.
Latif Yorouma
