Togo/législatures inclusives pour des politiques sensibles aux genres : le personnel de l’Assemblée formé

Le personnel de l’Assemblée nationale togolaise est désormais aguerri pour faciliter la contribution des organisations de la société civile (OSC) et des groupements de défense des droits des femmes (GDF) au travail parlementaire. Une quarantaine de membres de ce personnel, a suivi en ce sens, dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, un atelier de formation de trois jours du 6 au 8 mars 2024 à Lomé.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet : « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles aux genres (LIPSG). Un projet porté par le centre parlementaire du Canada et le centre africain pour les affaires parlementaires et financé par le gouvernement canadien. Il vise à évaluer de manière adéquate, les insuffisances parlementaires de trois pays africains, dont Togo. L’objectif à terme, est de renforcer les capacités de ces parlements à prendre en compte les questions liées aux genres dans l’exercice de leurs rôles législatifs et de contrôle de l’action gouvernementale.

Le personnel administratif de la représentation nationale togolaise ayant suivi cette formation, est donc appelé à œuvrer aux côtés des organisations de la société civile et des groupes de défense des droits des femmes à mettre leurs expertises au profit du travail parlementaire. Ceci permettra l’élaboration des lois, des politiques et des budgets qui seront en adéquation avec les besoins des populations d’une part et offrir une place prépondérante à la femme et aux personnes marginalisées dans les processus législatifs et décisionnels d’autre part.

« Nous estimons à travers l’état des lieux qui a été fait, que ces organisations (OSC et GDF) occupent pratiquement toutes les circonscriptions électorales d’où viennent les députés. Et donc, elles pourront relever les besoins et les aspirations des populations. Ces organisations disposent également de l’expertise à pouvoir accompagner les députés dans les réflexions ; dans l’élaboration des lois, des politiques et dans le vote du budget de l’Etat », a expliqué Emmanuel Amouzouvi, Chef projet.


Les participants à l’atelier ont eu des acquis devant les amener à jouer convenablement le rôle qui est le leur. « Cet atelier nous a permis de découvrir de nouvelles pratiques sur le plan international que nous pouvons mettre en œuvre dans notre pays pour permettre aux gouvernants de prendre en compte le genre dans les politiques nationales », a laissé entendre Lakgna Tchaa, administrateur parlementaire, l’un des participants.

Mis à part le Togo, le projet LIPSG est également mis en œuvre au Ghana et au Kenya.

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