Togo : nécessité d’une ligne budgétaire pour la protection de l’enfance

Depuis 2015, Foddet, Plan International Togo et certaines organisations de protection des droits de l’enfant mènent un plaidoyer à l’endroit des autorités togolaises pour une budgétisation sensible liées aux questions de l’enfance, ceci à travers le projet « Suivi des droits de l’enfant et la redevabilité de l’Etat / Child Rights Monitoring (CRM) ».

Après deux années d’actions, la lutte pour un financement plus conséquent dans les différents secteurs avance à petit pas, estiment les acteurs.

Au cours du plaidoyer sur la budgétisation sensible à la protection de l’enfant, des actions ont été réalisées de part et d’autres par le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET) qui a pu mettre en place un comité de huit (8) parlementaires pour s’occuper véritablement du sujet à l’Assemblée nationale.

Le Forum des organisations de défense des droits de l’enfant (FODDET) s’est intéressé de son côté aux mairies afin d’amener les communes à intégrer les questions de protection de l’enfance dans l’élaboration de leur budget annuel. Le forum s’est donc appuyé sur les mairies de Kara, Sotouboua, Kpalimé et Lomé pour ce plaidoyer.

« Aujourd’hui, nous poursuivons les négociations avec les mairies et aussi avec la commission d’élaboration de la lettre de cadrage du budget communal. Ainsi un atelier a été organisé à Notsè à l’intention des 4 mairies. Cet atelier a fait office de bilan des activités réalisées ultérieurement. Nous en appelons donc à la compréhension des autorités pour la concrétisation du plan d’action mise en œuvre pour essayer de toucher toutes les zones vulnérables au phénomène sans cesse croissante de maltraitance des enfants», a expliqué Félicité KOUBLANOU, Coordinatrice du RELUTET.

À une année de la fin du projet CRM, les acteurs de défense des droits de l’enfant comptent poursuivre le plaidoyer pour que la ligne soit clairementh définie et intégrée aux budgets communaux pour la réalisation des droits de l’enfant au Togo.

Samuel Sonokpon

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