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Togo : quand les enfants s’adonnent aux jeux de hasard

De plus en plus, les enfants succombent aux jeux de hasard. Le konami et le pari-foot sont deux de ces jeux de pari qui séduisent désormais les jeunes enfants de Lomé.

Gagner le gros lot, sans trop de dépenses, c’est le hobby auquel se livrent des jeunes enfants dont l’âge est compris entre 10 et 16 ans. Le phénomène est notamment accentué à Nyékonakpoé, un ancien et grand quartier de Lomé. Ce secteur abrite l’une de ces salles destinée aux jeux de konami, ainsi qu’un kiosque de pari-foot.

Contrairement aux jeux de konami qui restent accessibles à tous les enfants, le pari-foot, n’autorise que les jeunes âgés de 18 ans et plus, parce qu’il nécessite « beaucoup d’investissement », explique le gérant d’un kiosque. Toutefois la mise du pari-foot plus fructueuse que celle du konami, fait des moins de 18 ans, ses adeptes.

Comment parviennent-ils à leur fin ?

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L’un des enfants explique la technique de jeu.« Quand on va jouer, on nous renvoie, donc on confie la tache à un adulte », avoue un jeune enfant rencontré sur place.

Pour trouver l’argent du jeu, ces jeunes enfants déjà épris du pari sacrifient leurs argents de poche, et ceci, à l’insu des parents, comme le témoigne un jeune adepte « Je joue avec l’argent qu’on me donne et ma maman ne sait pas et je le fais surtout quand j’ai besoin d’acheter quelque chose », affirme-t-il en confiant avoir « déjà gagné 5.000FCFA » en tentant sa chance.

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Révélation confirmée par un autre garçon qui, confie lui aussi, avoir déjà gagné 8.000FCFA en jouant au pari-foot. « Je vise gros » a-t-il- d’ ailleurs ajouté.

Pourtant certains gérants n’approuvent pas la pratique. « Quand les enfants de moins de 18 ans viennent pour jouer, moi je les chasse surtout que certains sont tentés d’utiliser leur argent du déjeuner pour jouer. Je leur fais savoir que c’est un jeu incertain, tu peux toutefois gagner et perdre », a fait part l’un d’eux.

Les jeux de pari sont souvent synonymes de vie facile. À force de s’y adonner et d’y prendre goût dès le bas-âge, ces enfants risquent plus tard de flirter toujours avec la facilité. Ce qui peut les conduire aux vols, à la contrefaçon, au trafic, au faux et à l’usage du faux et les mettre à la fin en conflit avec la loi.

Akpénè Vignikpo

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