Afrique : les conseils de l’OMS aux femmes enceintes contre le paludisme

Selon un rapport de l’OMS sur le paludisme, chaque année, plus de trente millions de femmes africaines enceintes qui vivent dans des régions endémiques de paludisme  risquent de subir des infections de Plasmodium falciparum. Ces futures mères courent un grave danger ainsi que leur bébé.

Le rapport révèle que le paludisme tue deux cent mille nouveau-nés chaque année à cause de la présence du paludisme pendant la grossesse. Or la grossesse, en elle même, affaiblit le système immunitaire de la femme et la rend très vulnérable au paludisme. Face à ces statistiques, des mesures ont été prises pour contrer en quelque sorte la maladie et réduire ses méfaits.

Pour limiter les dangers, les dispositions importantes sont souvent prises telles que la prise de la quinine, une alternative qui sert de cure curative et préventive pendant la grossesse au cas où la chloroquine ne serait pas efficace. Étant une molécule que présente aucune complication pendant les trois premiers mois de la grossesse, la quinine reste efficace.

À côté de cette approche, il y a aussi les moustiquaires imprégnées, car elles permettent de se protéger contre les piqûres des moustiques pendant le sommeil et toutes les femmes enceintes devraient s’en procurer pour leur propre protection et celle de leurs futurs bébés.

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Par ailleurs, une femme enceinte doit être suivie par un médecin lors des consultations prénatales afin de diagnostiquer le paludisme après la goutte épaisse. En effet, dix mille femmes enceintes meurent chaque année à cause des complications dues au paludisme. 

Cette méthode préventive a permis à près de 70 % de femmes enceintes en Afrique d’être soignées et de réduire notamment le taux de mortalité chez les femmes en état de gestation, d’augmenter le taux de natalité ainsi que de réduire le nombre d’enfants prématurés. 

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