Le webmagazine togolais AfrikElles a initié le mardi 25 mars 2025, un dialogue intergénérationnel entre les étudiantes et les figures académiques féminines de l’Université de Kara. L’idée est de comprendre les disparités de genre observées dans l’enseignement supérieur au Togo et aussi de faire des propositions de solutions pour renforcer la place des jeunes filles dans leur parcours universitaire.
Partages d’expériences et témoignages ont meublé les interventions marquées surtout par le récit inspirant du Professeur Kuwèdaten NAPALA, première femme professeure d’histoire contemporaine au Togo. Elle a partagé son parcours semé d’embûches, insistant sur la persévérance et l’ambition comme clés de la réussite.
D’autres intervenantes, comme Dr Bétiré Daria OURADEI et Dr YAOU Tamégnon, ont également évoqué les défis auxquels elles ont fait face en tant que femmes dans le monde académique, tout en encourageant les étudiantes à croire en leur potentiel.
Les discussions ont permis d’aborder les enjeux concrets tels que le mentorat, les opportunités de formation, l’entrepreneuriat et la lutte contre les violences basées sur le genre. Les étudiantes présentes ont exprimé à l’occasion, leurs inquiétudes provoquant ainsi un véritable espace de dialogue entre générations.
« Nous avons voulu un échange sincère et inspirant. En écoutant ces parcours, les jeunes filles réalisent qu’elles ne sont pas seules et qu’elles ont des modèles auxquels se référer. », a expliqué Eugénie GADEDJISSO TOSSOU, Directrice Générale d’AfrikElles, qui a salué la mobilisation des étudiants et des enseignants-chercheurs à l’assise.
Pour Samira, l’une des étudiants participants, cette rencontre a changé sa vision en rapport avec son avenir universitaire et professionnel.
Ce dialogue intergénérationnel lancé par AfrikElles a proposé des pistes de solutions qui visent à améliorer la représentation des femmes dans l’enseignement supérieur. Parmi celles-ci, figurent, la mise en place de programmes de mentorat, la sensibilisation aux opportunités académiques et la protection accrue des étudiantes.
Plus qu’un simple échange, cette rencontre a jeté les bases d’un engagement collectif pour une éducation plus inclusive et égalitaire.
